TROUBLES DU COMPORTEMENT
Troubles du comportement chez le chien adulte.
Et contrairement à une idée reçue, cela n’a rien à voir avec la race de l’animal, mais bel et bien avec son éducation.
Vous l’avez compris, c’est sans doute la manière dont se sont comportés les humains durant son enfance qui influe directement sur l’attitude de votre animal…Mais il n’est jamais trop tard pour tenter de lui « faire entendre raison » et que son comportement s’améliore.
Dominance
? Quel est le problème ? Une éducation laxiste est souvent en cause, même si tous les chiens sui ont été élevés de la sorte ne se conduisent pas en délinquant canin. En effet, cela dépend aussi du tempérament de l’animal. Lorsque l’on tombe sur un chien au caractère dominant, cela peut vite tourner au cauchemar : par exemple, il peut faire ses besoins au milieu du salon ou détruire les issues de sortie de la maison (porte, fenêtre, couloir, etc.) lorsque vous quittez ce qu’il considère être le territoire. Au pire, il peut aller jusqu’à grogner et vous mordre s’il estime que sa place de chef est remise en cause.
? Pour y remédier : avec ce type de chien qui a des prérogatives de dominant, il faut très vite rétablir une hiérarchie, si besoin avec l’aide d’un éducateur canin. A faire : l’éloigner de quelques mètres de la cuisine lors de la préparation des repas et lorsque vous êtes à table, lui donner à manger après vous (sa gamelle devant être laissée en place vingt minutes, mais pas toute la journée). A faire encore : être à l’initiative des jeux et des caresses, saluer d’abord toute la famille lorsque vous rentrez chez vous (le tour du chien vient après), lui interdire l’accès à certaines pièces de la maison et le faire dormir dans un endroit d’où il ne puisse surveiller vos allées et venues.
Phobies
? Quel est le problème ? Un chien qui a peur, risque de mordre sans prendre le temps de prévenir qu’il va passer à l’acte par des grognements, d’où danger. Cela se produit quand il y a eu des carences éducatives durant les premières semaines de sa vie : un chiot élevé dans un environnement trop pauvre – très peu de bruits et très peu de contacts humains ou animaliers - peut vite être effrayé en milieu urbain
Pour y remédier : il faut établir la liste de tout ce qui lui fait peur (un bruit, une personne, un animal, etc.), en classant les « objets » de sa peur, de ce qui provoque la plus petite frayeur à la plus grosse. Ensuite, il faut débuter la désensibilisation en commençant par ce qui est le moins effrayant pour lui. Pour cela, il faut l’exposer à l’objet de sa peur, cet « objet » étant positionné suffisamment loin pour éviter de provoquer la réaction indésirable. Jouer avec lui pendant ce temps est un bon moyen d’attirer son attention ailleurs. Si tout se passe bien, il faut recommencer l’expérience, en rapprochant très progressivement cet « objet » jusqu’à ce que le chien ne réagisse plus du tout. Il est alors possible de passer à la désensibilisation d’une autre phobie, en s’y prenant de la même façon .